Ma santé, mon capital liberté – Pouvoir d’achat

La santé permet énormément de choses qu’on accomplit spontanément et aisément sans s’en rendre compte.

• Se rendre d’un point A à un point B sans devoir se préparer comme si on partait à la conquête du monde
• Courir pour s’abriter de la pluie
• Se rendre à une journée de formation fort intéressante et à laquelle on s’est dépêché de s’inscrire
• Avoir une autre activité quotidienne en dehors du fait de se doucher et de s’habiller
• Pelleter la neige en pestant contre l’hiver
• Etc.

Avez-vous jamais fait le point de tout ce que vous pouvez aisément accomplir au quotidien grâce à la santé ?

Quelque chose nous plaît-il ? Pour peu que nous en ayons le budget, il nous suffit de nous déplacer dans un point de distribution pour l’acquérir. On peut également opter pour la livraison lorsque l’option est offerte. Plusieurs fois, je me suis pourtant retrouvée dans des circonstances où je n’avais défaut ni de budget ni de temps, mais simplement parce l’article ne se faisait pas livrer.

Je n’avais pas la force physique d’aller au magasin, encore moins de transporter mon achat du magasin à ma voiture puis de ma voiture à mon appartement. J’ai dû attendre alors que quelqu’un de mon entourage soit disponible pour effectuer l’achat à ma place. Ainsi, pas de pain à l’épeautre, de gel d’aloès vera, de fruits et légumes bio ou de sushis tant que Vicki, Marius, Nathalie, Rachel ou Bob sont occupés. Je ne cite que ceux qui habitent dans un rayon raisonnable et que j’ose donc déranger très souvent. Mais tous mes amis, absolument tous, sont mes coursiers, certains plus fréquemment que d’autres.  

Une fois, je suis allée dans un magasin de la place qui vend des articles uniquement en gros. Une carte de membre est requise pour y faire ses achats. J’y suis allée avec une amie détentrice de la carte. Le total de mes achats dépassait de loin le sien. Ce n’était pas la première fois. C’est une pratique courante et surtout permise que celle de scinder la facture en deux. Ainsi, le membre et le non-membre peuvent aisément se retrouver dans leurs calculs. La caissière m’a quand même demandé si je ne souhaitais pas devenir membre afin de pouvoir faire mes achats en toute liberté sans attendre qu’un détenteur de carte soit libre dans mon entourage.

– Je veux bien moi. Mais voyez-vous, vos quantités sont bien trop grandes et les emballages trop gros pour que je puisse les porter moi-même, lui ai-je répondu en levant les yeux au-dessus de ma tête et les ramenant ensuite à mes pieds, comme pour lui demander de juger par elle-même ma force physique.

Puis, j’ai ajouté ceci : 

– Tous ceux qui peuvent m’accompagner et me porter d’aussi grosses courses ont la carte.

Elle a hoché la tête pour me signifier qu’elle avait compris. Je n’ai pas jugé utile de lui signifier que j’avais déjà eu la carte par le passé.

Ce n’est pas l’argent qui fait mon pouvoir d’achat mais plutôt ma santé. J’associe la notion de liberté à celle de la santé. Entre une multitude d’autres choses, la santé me permettrait d’acheter ce que je veux quand je le veux, pour peu que ce soit disponible. Point de liberté sans la santé !

Je vais répondre à un chercheur qui lors d’une conférence récente sur la santé, a demandé aux participants comment chacun définirait la santé optimale. Dominique, pour moi, la santé optimale, c’est un état physique intérieur et extérieur qui me permet de faire tout ce que je veux physiquement en me passant des autres, non par ego mais par liberté.

AJS